Vous souffrez d'une allergie au pollen ? Vous souhaitez connaître le risque d’exposition au pollen de bouleau attendu dans les jours à venir ? Rendez-vous sur notre page Allergie aux pollens et rhume des foins ou sur l'application mobile de l’IRM. La saison du pollen de bouleau approchant progressivement, l’IRM lance en collaboration avec Sciensano un modèle de prévision du pollen de bouleau. Et lorsque la saison des pollens de graminées débutera, les prévisions pour le rhume des foins suivront également. Vous pourrez visualiser le risque d'allergie prévu dans la commune de votre choix dans l'application mobile et sur le site web de l’IRM au moyen de cartes de prévision pour la Belgique. C'est le résultat de longues années de collaboration avec Sciensano, qui délivre ses données d’observation sur le site web du réseau national de surveillance aérobiologique (AirAllergy) ainsi que les prévisions de pollen de l’IRM.
Une approche tenant compte de la météo et de la végétation
Prévoir la quantité de pollen dans l'air est un exercice complexe. Cette prévision combine les prévisions météorologiques et les processus biologiques des bouleaux et des graminées. La quantité de pollen dans l'air dépend directement de la quantité de pollen présente dans les inflorescences des bouleaux et des graminées. Celle-ci varie d’une année à l’autre. Par ailleurs, l'air plus chaud favorise la maturité de ces inflorescences. Lorsque le réchauffement est suffisant, le vent peut détacher le pollen et le transporter sur de plus grandes distances, loin de sa source.
Pour estimer le nombre de grains de pollen dans l'air à un endroit donné, il faut avoir une idée de la répartition des bouleaux et des graminées, du niveau de maturité de leurs inflorescences, et des prévisions météorologiques concernant la température, l'humidité relative, les précipitations et le régime des vents. Par exemple, des conditions sans vent et riches en précipitations réduisent considérablement la quantité de pollen dans l'air. Et lorsque le vent est plus sec et plus chaud, cette quantité augmente. Le risque d'allergie alors augmente pour les personnes sensibles aux allergènes contenus dans ces pollens.
Encore plus de prévisions de pollen
Les calculs sont basés sur le modèle de transport de pollen SILAM (System for Integrated modeLling of Atmospheric coMposition). Ce modèle combine les prévisions météorologiques et les données relatives aux arbres et aux graminées pour estimer le transport du pollen. La version originale de ce modèle provient de nos collègues finlandais d'Helsinki. En collaboration avec Sciensano, qui dispose de décennies de données d'observation sur le pollen à partir de cinq stations de mesure dans notre pays, l’IRM a adapté le module pollinique du modèle SILAM spécifiquement pour la Belgique. D'autres améliorations et raffinements du modèle seront continuellement effectués. A un stade ultérieur, ce modèle sera potentiellement aussi un outil pour prévoir le pollen du noisetier et de l'aulne. À suivre, sans aucun doute.